Le FMI a un nouveau DG

Sans surprise, la française Christine Lagarde prend les reines du Fond Monétaire International après les déboires sexuels et judiciaires de son compatriote, le sulfureux DSK. C'est sans surprise qu'à 55 ans, Lagarde succède à DSK, première femme à occuper ce poste paraît-il. Son rival le mexicain Augustin Carstens n'a pas pu ou su convaincre les administrateurs du FMI en charge de désigner le successeur de DSK. D'aucuns diraient que les jeux étaient faits depuis longtemps, en effet les administrateurs du FMI n'ont pas mis du temps pour désigner Christine Lagarde comme nouvelle directrice générale du FMI. Voilà en gros ce que l'on peut lire dans la presse autorisée.

Toutefois, rappelons, selon Wikipedia que : "Les États-Unis sont le contributeur principal du FMI, et possèdent ainsi 16,79 % des droits de vote. L'Union européenne possède 32,1 % des droits de vote. Les 10 premiers pays, qui représentent plus de 50 % du PIB mondial, ont la majorité des droits de vote alors que le FMI compte 185 pays membres."

Selon une règle tacite, le directeur du FMI est un européen (l’Europe se choisit un candidat susceptible de recueillir l'approbation du conseil d’administration), alors que le président de la Banque mondiale est un américain.

C'est cela la réalité du terrain, il est plus qu'évident que le mexicain n'avait aucune chance d'être le nouveau DG. Certains dirigeants des pays en développement, la Russie et dernièrement la Chine, commencent à s'insurger contre ces pratiques d'autre âge et qui font du FMI et de la Banque Mondiale des instruments de domination des grandes puissances sur l'ensemble des autres pays.

Il serait peut-être temps que ces pays qui contestent le fonctionnement de ces institutions en sortent pour créer les leurs et refaire de ce monde, un monde bipolaire. Cela aurait au moins l'avantage de rééquilibrer les forces et changer le comportement des grandes puissances.

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